Tout savoir sur les Zones à Tremblement de terre en France

Le zonage sismique permet de répartir les zones à risques sismiques de France en fonction de la probabilité de celles-ci de subir un jour un tremblement de terre de forte magnitude. Afin de mieux vous renseigner sur le sujet, nous avons établi la liste des différentes zones sismiques classées en France. Vous découvrirez ainsi toutes la réglementation y afférente, notamment au niveau de la constructibilité.

Les zones sismiques en France

Depuis le 1er Mai 2011, la France est dotée d’un nouveau zonage sismique, qui est consigné dans l’article D. 563-8-1 du code de l’environnement. Ce dernier remplace le zonage de 1991 et reconnaît désormais 5 zones de sismité classées de la zone à l’aléa le plus faible à la zone à l’aléa le plus fort.

L’aléa sismique est la probabilité pour une zone de faire face à des tremblements de terre. Il est déterminé par la magnitude, l’ampleur et la période de retour des séismes d’un territoire.

  • Zone 1 : aléa très faible. La zone à aléa très faible concerne donc les lieux où l’éventualité d’un séisme est la plus faible. Les régions telles que la Guyane, et Saint-Pierre-et-Miquelon sont situés dans ces zones-là.
  • Zone 2 : aléa faible. La zone à aléa faible où se trouve la Réunion est également très peu sujette à des tremblements de terre.
  • Zone 3 : aléa modéré. À partir de la zone d’aléa modéré, les séismes sont de plus en plus courants et plus destructeurs également et c’est dans cette zone que se situe Mayotte.
  • Zone 4 : aléa moyen.
  • Zone 5 : aléa fort. Cette zone concerne les territoires français des Antilles où les séismes peuvent atteindre une magnitude de 5 sur l’échelle de Richter. Il s’agit des régions de Martinique, St. Martin, la Guadeloupe, la Désirade, Les Saintes… où les séismes sont les plus ravageurs avec de lourds bilans de pertes en vie humaines, de destruction des infrastructures et de la nature.

Réglementation parasismique en France

La réglementation parasismique permet de prévenir les risques liés aux tremblements de terre. Elle est régie par l’Eurocode 8, le code de la construction et de l’habitat et le code de l’environnement, dans lesquels des règles concernant l’établissement des populations dans les zones à risque sont mentionnées.

En effet, la construction dans les zones sismiques est autorisée sous condition du respect strict des normes de construction parasismiques et anticycloniques. Ces normes sont définies selon la typologie de la construction et la zone dans laquelle elle est située (zone I, II, III, IV ou V).

  • Les ouvrages à « risque normal » sont des bâtiments, équipements et installations à usage particulier tels que les maisons, les écoles, les hôpitaux. Ils sont répartis en 4 catégories d’importance et les règles de construction qui les concernent sont marquées dans l’article 2 de l’arrêté du 22 Octobre 2010.
  • Les ouvrages dits à « risque spécial » sont des bâtiments tels que des barrages, des industries des ponts qui font l’objet d’une réglementation particulière.

De même, les documents d’urbanisme doivent prendre en compte les risques liés aux tremblements de terre dans les choix d’aménagement. Au niveau des communes, les PPRS donnent des règles plus adaptées au contexte local.

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